dimanche 7 septembre 2008

Jour 14: It is very Bodie full


Objectif de la journée: la ruée vers l'or et le village western abandonné d'orpailleurs de Bodie.

Aparté de l'auteur:Les titres du post auxquels vous avez échappé "Un Bodie manche de fianciaille", "On a bodi(r)e, c'est quand même bien fait", "Boooh dis donc c'est bien beau"

On quitte les paysage de carte postale du Yosemite pour s'orienter par delà la Sierra Nevada par la route du Tioga Pass et ses 10 000 pieds d'altitude, soit 300000hsd (unité SI: 1hsd = 1 hauteur de sourcil de domenech).



Température extérieure fraîche



Lacs de montagne frais aussi, du coup on s'est pas baignés.



Nous tournâmes alors le dos à la bonne Sierra Nevada...



et arrivâmes dans de vastes étendues herbières néozélandesques à souhait qui fleuraient bon le Gondor et la Terre du milieu.



Deux kilomètres plus loin les verts pâturages de Normandie...



et enfin Bodie après une piste caillouteuse de quelques miles un peu mouvementée.



La ville figée depuis le siècle dernier a été abandonnée d'un coup d'un seul, plus rapidement qu'un débordement de bernard mendy, en laissant tout en plan.



La mine d'or a cependant toujours fière allure et jean blanguin me confie même qu'il trouve que malgré son âge elle a bonne mine.



Paradis pour les cinéastes hollywoodiens, ce décor a notamment vu s'affronter frènzy le shériff et julian aux mollets dorés.



Très prévenants, on constate que dans leur hâte à fuir la ville, les habitants n'ont pas abandonné leurs Kinder Bueno puisqu'il n'en restait plus de traces à l'épicerie lorsque nous sommes arrivés.



Pendant ce temps là les petits écoliers (restons dans le champs lexical des biscuits au chocolat) ont laissé leur classe dans un état studieux. Vous remarquerez que déjà à l'époque il y avait des fans de Radiohead (entre la carte et le poêle on observe un bien énigmatique 2+2=5, promis toshop n'est pas passé par là)



Nonobstant cet abandon, de nombreuses bâtisses, toutes de bois vêtues, se promènent encore le long des allées.



Petites maisons dans la prairie à foison, il ne manque plus que Laura Ingalls...



Peut-être est-elle accoudée au bar du saloon derrière la vitre? Les reflets nous empêchent d'en savoir plus.




Au retour nous rammassâmes des allemands en short remontant à pieds l'ouest américain du mexique à l'Oregon et qui semblaient un peu fatigués après quelques mois de périples et passâmes la nuit dans un luxueux Bed and Breakfast and Pisciculture qui tombait à point nommé pour nous revigorer.


vendredi 1 août 2008

Jours 12 et 13: Yosemythique


Aujourd'hui le choc des photos supplantera le poids des mots car le je n'ai pas autant d'inspiration que ce bon Dieu quand il a construit le Yosemite.

Paysage d'arrivée en sortie de tunnel par la face sud de la vallée du Yosemite:

On distingue la bridalveil fall sur la droite de l'appareil et sur votre gauche vous pouvez observer El capitan, le plus gros monolithe granitique sur Terre et ses 1000 mètres de falaise.

Ci-dessous Yosemite Falls, la 6e chute d'eau en terme de hauteur totale et ses 739m de dénivelé.


Pendant que François partait pêcher dans la Merced River le reste des aventuriers alla se doucher sous les Yosemite falls et se mit en route une petite heure pour monter au Glacier Point surplombant la vallée afin d'admirer un petit panorama Yosémitien son fier half dome. Notons un premier aperçu de Nevada et Vernal Falls sur le milieu droit de l'image que nous verrons de plus près rapidement.


François rentré broucouille de sa pêche nous ne pûmes gouter la truite yosemitesque et allâmes faire halte pour la nuit à la sortie ouest du parc.
Levés pas trop tard afin de randonner le long des chutes de la merced river nos efforts fûrent rapidement récompensés puisque Vernal Falls et ses brumes nous mouillèrent rapidement.

Certaines ont cru trouvé la parade pour rester séches...

... mais même mouillés comme bob l'éponge on pouvait profiter du spectacle...

... et escalader les contreforts de la chute pour l'admirer d'un peu plus haut


S'en suivi un petit arrêt casse croûte où Kiki pu rencontrer des confrères spermophiles (oui monsieur l'arbitre c'est wikipedia qui le dit http://fr.wikipedia.org/wiki/Spermophile)


Continuant à remonter la Merced river, nous aperçumes des phénomènes aqueux oscillants intéressants...

... et des plages de bonne facture.

La Nevada Fall surgit alors du diable vauvert...

... éjectant ses litres d'eau àun débit très conséquent

pour se jeter frénétiquement du haut de la falaise dans un vacarme vrombissant.



mardi 29 juillet 2008

Jours 10 et 11: C'est quoi ya?

La caaaaliiiifoooorniiiiieee.

En quittant la Death Valley en direction du sud, nous atterrîmes relativement vite sur des champs d'agrumes où les oranges et les citrons criaient nos noms pour qu'on les cueille. Nous nous accomplîmes avec succès malgré les risques que nous prenions pour notre vie.
Après 10 jours dans les déserts arizono-utahesques il était en effet difficile de résister à l'appel de fruits juteux à souhait.

Arrivés dans l'aprem sur les terres abritants les plus gros spécimens végétaux de la planète nous optâmes pour une petite ascension du moro rock histoire de jeter un coup d'oeil à la vallée.

Petit indice chez vous: les trucs verts à partir de 2000 pieds sont des individus sequoiesques.


Jolis arbustes que ces conifères de la famille des Taxodiacées. On notera que leur patronyme vient de ce bon Sequoyah, inventeur de l'aphabet Cherokee s'il en est.


Des fois, lorsque le Séquoia est trop fatigué, il s'allonge un peu n'importe comment. Mais il n'en oublie pas son ecosystème pour autant et laisse ainsi un peu de place sous son ventre pour que les Chrysler Uplander Lt et les écureuils puissent se promener.


Ooooh la belle bête. Oui messieurs dames, l'image écrase un peu les dimensions mais vous êtes bien en face de l'être vivant le plus gros du monde!! (devant magalie vaé)

Prénommé Général Sherman, le bout de bois fait un bon 11 mètres de diamètre pour une hauteur d'un peu moins de 100m et un âge estimé dendrochronologiquement à 2200 ans. Il a donc du rencontrer moultes hommes préhistoriques et dinosaures.

Ci dessous: le séquoia géant le plus petit du monde. Face au général Sherman, les touristes ne lui accordent que peu d'intérêt aussi nous - tels des justiciers de la forêt - avons décidé de lui rendre la gloire et les honneurs qu'il mérite.


Petit cache-cache de delphine dans un tronc:


Un petit tour dans la forêt avec des collègues du général avant de partir et des adieux déchirants plus tard...


... pendant que Doudou s'appliquait sur ses rétro-tractions quotidiennes pour garder la forme.



mardi 22 juillet 2008

Jour 9: Fahrenheit 106

Un bon bout de chemin nous emmena des paysages alpestres de Zion à l'Amargosa Valley où nous fîmes halte pour la nuit. Peu de présence humaine à plusieurs dizaines de miles à la ronde. L'Amargosa Valley ressemble à une vallée autant qu'un cactus ressemble à un routeur wifi puisque c'est un désert, aussi plat que chaud et sec.

Le bon conseil: s'arrêter au Stateline Saloon. Tenanciers très sympa qui nous ont proposé de camper dans le saloon mais on avait malheureusement déjà pris une chambre en face dans un casino mexicain vide.

Départ prévu à l'aube pour éviter une trop forte chaleur mais dodo plus long qu'escompté donc départ à la fraîche avorté.
Ce fut la première étape du voyage pour la laquelle la clim s'est avérée comme un luxe utile compte tenu des 41°C ambiant à l'ombre.(on notera que le désert est peu ombragé donc on a pas pris froid)

Entrée dans la Death Valley et découverte de Zabriskie Point:

Puis petite promenade sous le cagnard éblouissant sur le lac salé au point le plus bas du continent américain: Badlands et ses 282 pieds sous le niveau de la mer.

Petite pause déjuner dans l'oasis au milieu de la Death Valley et Julien qui essaye de s'envoler sur le parcours de golf.

Escapade ensuite le long des sinueuses routes à flanc de montagne...

... pour rejoindre l'Artist Palette.

Surgirent un peu plus loin vers le sud des dunes de sables fins,

une vaste plage où les derniers baigneurs remontent à longtemps avant jésus christ,

et enfin des cactus.

Terribles petits êtres que ces cactus qui d'apparence sympathique s'avèrent impitoyables une fois en main. François, encore lui, peut en témoigner. Attaché qu'il était au cactus, il nous a fallu 15 minutes pour le dépétré du maudit végétal, puis autant pour essayer d'enlever les épines restées plantées dans sa chair meurtie. Une semaine plus tard il en restait encore dans les doigts, rappelant à l'audacieux caresseur de cactus toutes les précautions à prendre lors de la manipulation de spécimens dentés.

Les rictus de douleurs de l'un font cependant parfois le bonheur des autres et le jeune Julien semble peu s'émouvoir du tragique accident survenu à son compagnon d'aventure.

Un milkshake banane plus tard nous reprîmes notre chemin à la rencontre d'une petite tornade...

... et de l'Origine de la Symétrie.