mardi 29 juillet 2008

Jours 10 et 11: C'est quoi ya?

La caaaaliiiifoooorniiiiieee.

En quittant la Death Valley en direction du sud, nous atterrîmes relativement vite sur des champs d'agrumes où les oranges et les citrons criaient nos noms pour qu'on les cueille. Nous nous accomplîmes avec succès malgré les risques que nous prenions pour notre vie.
Après 10 jours dans les déserts arizono-utahesques il était en effet difficile de résister à l'appel de fruits juteux à souhait.

Arrivés dans l'aprem sur les terres abritants les plus gros spécimens végétaux de la planète nous optâmes pour une petite ascension du moro rock histoire de jeter un coup d'oeil à la vallée.

Petit indice chez vous: les trucs verts à partir de 2000 pieds sont des individus sequoiesques.


Jolis arbustes que ces conifères de la famille des Taxodiacées. On notera que leur patronyme vient de ce bon Sequoyah, inventeur de l'aphabet Cherokee s'il en est.


Des fois, lorsque le Séquoia est trop fatigué, il s'allonge un peu n'importe comment. Mais il n'en oublie pas son ecosystème pour autant et laisse ainsi un peu de place sous son ventre pour que les Chrysler Uplander Lt et les écureuils puissent se promener.


Ooooh la belle bête. Oui messieurs dames, l'image écrase un peu les dimensions mais vous êtes bien en face de l'être vivant le plus gros du monde!! (devant magalie vaé)

Prénommé Général Sherman, le bout de bois fait un bon 11 mètres de diamètre pour une hauteur d'un peu moins de 100m et un âge estimé dendrochronologiquement à 2200 ans. Il a donc du rencontrer moultes hommes préhistoriques et dinosaures.

Ci dessous: le séquoia géant le plus petit du monde. Face au général Sherman, les touristes ne lui accordent que peu d'intérêt aussi nous - tels des justiciers de la forêt - avons décidé de lui rendre la gloire et les honneurs qu'il mérite.


Petit cache-cache de delphine dans un tronc:


Un petit tour dans la forêt avec des collègues du général avant de partir et des adieux déchirants plus tard...


... pendant que Doudou s'appliquait sur ses rétro-tractions quotidiennes pour garder la forme.



mardi 22 juillet 2008

Jour 9: Fahrenheit 106

Un bon bout de chemin nous emmena des paysages alpestres de Zion à l'Amargosa Valley où nous fîmes halte pour la nuit. Peu de présence humaine à plusieurs dizaines de miles à la ronde. L'Amargosa Valley ressemble à une vallée autant qu'un cactus ressemble à un routeur wifi puisque c'est un désert, aussi plat que chaud et sec.

Le bon conseil: s'arrêter au Stateline Saloon. Tenanciers très sympa qui nous ont proposé de camper dans le saloon mais on avait malheureusement déjà pris une chambre en face dans un casino mexicain vide.

Départ prévu à l'aube pour éviter une trop forte chaleur mais dodo plus long qu'escompté donc départ à la fraîche avorté.
Ce fut la première étape du voyage pour la laquelle la clim s'est avérée comme un luxe utile compte tenu des 41°C ambiant à l'ombre.(on notera que le désert est peu ombragé donc on a pas pris froid)

Entrée dans la Death Valley et découverte de Zabriskie Point:

Puis petite promenade sous le cagnard éblouissant sur le lac salé au point le plus bas du continent américain: Badlands et ses 282 pieds sous le niveau de la mer.

Petite pause déjuner dans l'oasis au milieu de la Death Valley et Julien qui essaye de s'envoler sur le parcours de golf.

Escapade ensuite le long des sinueuses routes à flanc de montagne...

... pour rejoindre l'Artist Palette.

Surgirent un peu plus loin vers le sud des dunes de sables fins,

une vaste plage où les derniers baigneurs remontent à longtemps avant jésus christ,

et enfin des cactus.

Terribles petits êtres que ces cactus qui d'apparence sympathique s'avèrent impitoyables une fois en main. François, encore lui, peut en témoigner. Attaché qu'il était au cactus, il nous a fallu 15 minutes pour le dépétré du maudit végétal, puis autant pour essayer d'enlever les épines restées plantées dans sa chair meurtie. Une semaine plus tard il en restait encore dans les doigts, rappelant à l'audacieux caresseur de cactus toutes les précautions à prendre lors de la manipulation de spécimens dentés.

Les rictus de douleurs de l'un font cependant parfois le bonheur des autres et le jeune Julien semble peu s'émouvoir du tragique accident survenu à son compagnon d'aventure.

Un milkshake banane plus tard nous reprîmes notre chemin à la rencontre d'une petite tornade...

... et de l'Origine de la Symétrie.


jeudi 17 juillet 2008

Jour 8: The Zion King


Avant de quitter l'Utah, un dernier petit National Park pour la route. Sûrement pas le plus original pour des Européens mais valant bien un petit détour pour ses chemins de randonnées, le Zion Nat'l Park comblera les escaladeurs et amateurs de vertiges.

Ci dessus une expérience de parachute à moindres risques.

Vue en direct live observée par notre parachutiste de l'extrême.

L'ascencion du "Hell's Landing"le long de la lame rocheuse surplombant la valée de Zion s'avérant de plus en plus périlleuse nous perdîmes progressivement quelques aventuriers qui préférèrent contempler le spectacle plus près du sol.


Nous retrouvons dans les derniers mètres un François et son estomac en vrac qui venait d'accomplir le vomi le plus haut du monde pour le plus grand bonheur des innombrables chipmunks qui trouvèrent ainsi sûrement un délicieux repas à base de jus d'orange quelques centaines de mètres plus bas.

La petite promenade se termina au sommet du piton rocheux pour nous offrir encore une fois un paysage qu'on crache pas dessus (sauf françois qui vomit mais il était malade donc ça compte pas)

mercredi 16 juillet 2008

Jour 7: Bryce horde de feu

Le temps d'un journée nous troquâmes notre Chrysler Uplander LT contre mulets et chevaux pour explorer en horde enthousiaste l'amphitéatre de hoodoos du Bryce Canyon.

Nous vous annonçons que ce canyon a été réalisé sans trucages.

Ci dessus nous retrouvons trois de nos valeureux cavaliers défiant le désert vermillonnant pendant que les braves bêtes, surtout celle de françois, semblaient avoir du mal à digérer leur repas et embaumaient l'air ambiant d'une douce odeur de digestion.

Très bonne surprise du voyage, la Navajo Trail nous a ensuite emmené serpenter à travers les hoodoos.

Ces formations issues d'une géologie aride du bassin de roches sédimentaires de Bryce ont été soumises à des siècles d'érosion pour former ces structures longilignes atteignant par endroits la très honnorable taille d'immeubles de 10 étages.

Naquirent ensuite au milieu de étroits canyons des conifères d'un fort beau gabarit ainsi que des petits chinois nettement moins imposants.

La piste au dénivelé conséquent ne manqua pas de nous éblouir de mètres en mètres.

On notera que les 16 lacets de l'Alpe d'Huez peuvent bien aller se recoucher face aux interminables zigouigouis de la Navajo trail s'enfonçant dans le canyon.

Enfin et pour clore cette belle journée quelque part sur une route non loin de Bryce, nous tombâmes avec bonheur sur quelques specimens bisonesques sauvages broutant leur pitance avec sérénité.


mardi 15 juillet 2008

Colorado rafting

Bercés par les images d'"Into the Wild", il était impensable de faire l'impasse sur la descente du colorado en rafting.

Départ un peu au nord de Moab pour la partie sensée être la plus difficile du coin.

Malgré quelques jolies vagues et creux dans les quelques rapides du circuit fluvial coloradesque on regrettera nos bonnes eaux vives françaises pour le côté sportif.

Mais on avait déjà suffisamment de difficultés à faire comprendre aux braves chinois pagayant à nos côtés le concept de la synchronisation et du planter de pagaie que finalement c'était ptet pas plus mal que le fleuve ne soit pas trop exubérant.

Et kiki pendant ce temps là tournait la manivelle.

jeudi 3 juillet 2008

Jour 6: Les aventuriers de l'arche biscornue

Début de matinée en direction de Needles overlook pour voir un peu ce que ça donne Canyonlands vu d'en haut.

en zoomant, c'est pas plus moche...

Puis, mise en route vers le nord en longeant le plateau enneigé du colorado sur la droite de la voiture,

puis des tchoutchous du désert.

Arrivée autour de midi à Moab. Et à ceux qui disent "They tries to make me go to Moab and I said noo noo noo" je dit mais si venez, c'est très bien situé, ya une auberge de jeunesse sympatoche avec jacuzzi, musiciens, cuisine et aventuriers français pour 7$ la nuit. La ville, d'un urbanisme simpliste, est construite sur une seule route encaissée entre deux plateaux mais on y trouve tout ce qu'il faut pour randonner, rafter, pecher, manger, chevaler ou quatrequatrer. Et après avoir ingurgité un bon "diner" de midi nous mîmes cap sur Arches National Park situé à quelques encablures de Moab.

Mais là je vous vois venir et vous vous dîtes "pourquoi qu'il s'appelle Arches dit donc le parc?"
Je fournirai donc un élément de réponse:

ci dessus "Double Arch" et ci dessous "Landscape Arch"

Mais à Arches il n'y a pas que des arches il y a aussi des éléphants:

ou des soucoupes volantes

Le coucher de soleil approchant nous atteignîmes la plus belle arche du parc, à savoir "Double O Arch"

vue de l'autre côté...

de plus près...

de plus loin...

Je ne pourrais conclure cette journée sans mentionner la perte de kiki sur les sentiers d'Arches, finalement tout fut bien qui finit bien puisque le petit primate parvînt à regagner le parking grâce à un aimable randonneur anonyme.
//Attention risque d'immobilité du blog jusque Lundi. 4 juillet oblige, demain c'est picnic et feu d'artifice sur le mall.