Jour 5: Après les derniers rayons de soleil

La nuit tombant, il fut temps de se mettre en quête d'un logement. Nonobstant une densité de motel ou auberge proche de celle des bobcats dans le parc du luxembourg nous parvîmes, malgré l'obscurité, à trouver un camping. Las, le gérant étant absent nous nous résolûmes à toquer à l'acueillante porte d'un mobilehome aux lampions intérieurs éveillés. Une silhouette de bon augure se dessina rapidement et la porte s'ouvrit alors telle un oasis de lumière dans la nuit pour nous faire découvrir un personnage dégingandé et néammoins sympatique: le bon Jim. Locataire dudit mobilehome, il nous invita à planter notre tente sans demander notre reste puis nous nous invitâmes en sa cuisine pour savourer des spaguettis sauce tomate fromage (sauce que nous appellerons désormais sauce tomage par contraction des mots susmentionnés afin d'économiser un peu d'encre sur l'écran, car sans encre point de récit, et sans récit point de testament pour l'éternité). Un petit pastis de l'amitié fut versé afin de rendre grâce à l'hôte généreux qui nous rendit bien cette attention en nous diffusant sur son pécé sa meilleure radio québéquoise. S'en suivit une nuit plus endothermique que jamais où les tremblements et les frissons succédèrent aux grelottements et vice et versa. brrr ... zzz ... brrr mais plus brr que zzz tout de même.